Ouvrir un compte bancaire à l’étranger et notamment dans une juridiction dite « offshore » est souvent considéré comme un acte visant à cacher de l’argent sale. Mais quelle est la finalité réelle de ce type de compte ? Réponses.
Les usages possibles du compte bancaire offshore
A l’heure de la mondialisation, bon nombre d’entreprises s’orientent vers le marché international pour vendre leurs produits et services. Et c’est à niveau qu’il est intéressant d’avoir un compte offshore. En effet, ce dernier peut être utilisé comme moyen de paiement à l’étranger.
Le principe consiste donc à facturer la clientèle étrangère via une entreprise offshore et ensuite la proposer le numéro de compte bancaire étranger comme dispositif de paiement. Tous les versements des clients aboutiront donc dans ce compte.
Outre la réception de paiements, le compte offshore peut être utilisé pour des placements. Ces investissements ne se limitent pas à l’assurance-vie ou à un compte épargne, mais vont plus loin. Acquérir un bien immobilier via son compte bancaire à l’étranger figure également parmi les investissements envisageables.
Le compte bancaire offshore peut servir aussi de support pour obtenir un prêt bancaire à taux réduit pour le développement de son entreprise. L’accès à ce service est possible même pour les entrepreneurs en situation de surendettement voire interdit bancaire en France.
Peut-on cacher de l’argent dans un compte offshore ?
Dans une juridiction étrangère, les mouvements dans un compte bancaire ne font pas systématiquement l’objet d’une déclaration auprès de l’administration fiscale comme tel est le cas en France. De ce fait, il y a plus de discrétion dans les transactions.
Cependant, la confidentialité dépend de la nature du compte crée. S’il s’agit d’un compte bancaire privé, il sera impossible d’y cacher de l’argent. La raison est que le fisc dans l’hexagone a la possibilité de contrôler ce type de compte depuis l’installation du système d’échange automatique d’informations (AEOI).